
REPRÉSENTATIONS DE L’ARTISTE
L’ARTISTE INSPIRÉ : Le savant – le génie – le chaman
L’ARTISTE TRAVAILLEUR : l’artisan – l’entrepreneur – le contrefacteur
L’ARTISTE À LA MARGE : L’excentrique – le clown – le cynique
L’ARTISTE EN POLITIQUE : Le propagandiste – l’engagé – le citoyen
L’ARTISTE INSPIRÉ
LE SAVANT
Le savant est celui qui va créer la vie ou la modifier. L’artiste va recréer ce qu’il voit ou le modifier.
Le savant peut jouer avec les lois de la nature tout comme l’artiste. Le propre de l’artiste est d’imiter la nature.
Deux genres d’imitation :
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L’améliorer
Ex : Michel-Ange avec son David et la Chapelle Sixteen.
Face à l’Art de Michel-Ange, la nature reste sans voix (Tellement il dépasse sa beauté)
2. La faire identique
De façon parfaite. Reproduire un objet ou un paysage de façon si exacte que la nature pourrait s’y méprendre.
Ex : Les raisins : Les oiseaux essayaient de les manger tellement ils semblaient réels.
HUBRIS : Humain qui prêche par démesure et qui va en payer les conséquences.
Platon est contre l’imitation
Pour lui le monde sensible est faux et le monde des idées est vrai. L’homme ne voit que le monde faux et l’artiste représente le monde faux. L’art dérange parce qu’il a du pouvoir. Il aime l’art de Polyclète, car il suit des préceptes. Platon aime l’art égyptien puisque l’on voit clairement que ce n’est qu’une image.
Le mythe de Minos : Dédale, qui construit la sculpture de vache, est un savant et un artiste, car il pense et créer la vache.
Le décloisonnement des savoirs
Léonard de Vinci se caractérise comme un savant avant un artiste. Son art ne sert qu’à aider son côté savant. Comme dans son invention de la machine à voler, il imite les oiseaux, donc la nature.
L’art Génétique d’aujourd’hui : les artistes manipulent les lois de la nature.
LE GÉNIE
Définition
Le génie : faculté de création supérieur. Hors-normes, extraordinaire, donnée dès la naissance
Un génie : un artiste qui possède une faculté extraordinaire.
Le génie créer une œuvre en quelque instant. C’est un talent inné représenter comme une inspiration divine ; des êtres spirituels qui l’inspirent. Le génie ne travaille pas en atelier, il conçoit son idée dans son esprit et le conçoit immédiatement. Il n’a pas besoin de suivre de cours.
À l’origine de la théorie du génie : les 3 grands philosophes de l’Antiquité grecque
1. L’apologie de Socrate (écrite par Platon)
Un prophète prédit à Socrate qu’il est le plus sage de son époque. Pour confirmer, Socrates interroge les poètes car ils sont importants et influents et qu’ils ont un savoir particulier. Incapable de parler de leur technique, Socrate en déduit que leur savoir vient d’ailleurs que d’eux-mêmes, de leur daïmon (voix dans sa tête qu’il considère comme un ange-gardien). Il conclut qu’il est le plus sage car il sait qu’il ne sait rien. Socrate est condamné à mort par la démocratie athénienne pour avoir introduit de nouveaux dieux dans la cité, le daïmon.
Les démons entretiennent l’harmonie entre le monde intelligible (le monde des idées et des dieux) et le monde sensible (la nature et l’homme) : ils sont le lien qui unit le grand tout. Les dieux ne parlent pas directement à l’homme, il leur parle par l’intermédiaire de démons. L’amour est considéré comme un démon qui entretient le lien entre 2 personnes.
2. La folie divine (Platon, élève de Socrate)
Basé sur les enseignements de Socrate et du daïmon qui influence l’artiste, Platon explique que l’artiste est dans une folie divine (marionnette des dieux) ; il créer sans s’en rendre compte des œuvres extraordinaires. Il n’a donc aucun mérite, puisque ça ne vient pas de lui. Platon méprise l’artiste ignorant incapable de réfléchir.
La poésie des fous est largement plus intéressante que l’artiste qui créer avec sa tête : Les muses sont la 3e forme de possession. Elle saisit une âme et la plonge en transe pour en ressortir des créations qui feront l’éducation de la postérité en glorifiant les dieux. Un artiste sans muse est un artiste manqué, car ce qu’il crée est faux. Son talent à lui seul ne suffit pas à rivaliser contre les dieux. (Résumé de P. 115-116 (Platon, Phèdre (244a-245a))
La prêtresse Diotime joue un rôle important dans le banquet de Platon : Elle connecte avec le monde intelligible par la voie de la philosophie et non celle du génie. Elle a donc le respect de Platon, car elle est intelligente et non une stupide marionnette.
3. La mélancolie (Aristote, élève de Platon)
Pour Aristote, tous les êtres d’exception dans la poésie et les arts étaient mélancoliques. Les artistes mélancoliques sont représentés par la tête accoté sur la main et le coude accoté sur la cuisse (Ajax, œuvre romaine). Les traités médicaux d’Hippocrate, grand médecin grec de l’antiquité, sont les premiers à traiter de la théorie des 4 humeurs dont la mélancolie causée par un surplus de bile noire.
Bile jaune : Colérique (Foie)
Bile noire : Mélancolique (Rate)
Sanguin : Luxure (Sang)
Flegme : Calme et imperturbable (Cerveau)
L’artiste divin de la renaissance
Dürer compare l’Artiste à Dieu. Il a la possibilité de créer chaque jour, à partir des idées qui sont dans son esprit, de nouvelles formes d’homme ou d’autre créatures. Dieu a créé la terre comme un artisan.
Vasari dit que les dieux nous ont envoyer Michel-Ange. Il est plus divin que terrestre, car il maitrise parfaitement les 3 arts (peinture, sculpture, architecture). Vasari dit : « Devant l’Art de Michel ange, la nature reste sans voix. »
Wassily Kandinsky : « La genèse d’une œuvre est de caractère cosmique. Le créateur de l’œuvre est donc l’esprit. L’œuvre existe abstraitement avant sa matérialisation, qui la rend accessible au sens humain. »
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Les idées dans l’artiste
La différence avec l’antiquité du terme génie, c’est la provenance de l’inspiration : au lieu d’être une possession survenant de l’extérieur, l’artiste est plutôt reconnu comme utilisant son intérieur pour créer. Ce sont ses propres idées et non celles d’un Dieu. Dürer dit que l’idée est toujours plus importante que le résultat final, car il n’atteint jamais le résultat parfait.
2. La rapidité et la facilité d’exécution
Le génie travaille vite comparer à l’artiste qui peut prendre un an pour créer une œuvre médiocre. Le génie a créé l’idée dans sa tête, donc l’esquisser rapidement garde l’idée intacte avant qu’elle ne change.
3. « Toujours quelque chose de neuf »
Kandinsky : Toujours créer du nouveau, du singulier, du génie. L’artiste génial qui créer toujours de nouvelle chose et l’artiste besogneux qui répète des copies. Ce n’est pas inné pour lui, il doit suivre des cours. À vivre éternellement, l’artiste génial trouverait toujours des idées au fond de lui.
XVIIIe siècle
Voltaire va réunir le concept de Genius (l’influence divine) et de l’ingenium (Le talent inné) pour donner naissance au génie d’aujourd’hui… C’est un talent inné donné par les dieux. Le génie est celui qui ne respecte ni les règles ni les lois. Il créer ses propres règles et ses propres lois.
Des théoriciens du génie artistique moderne aux critiques d’art
Avant le 18e siècle, il n’y avait pas de public de l’art. Ce n’était qu’une minorité de la population extrêmement privilégiés qui était convié à admirer les arts dans des salons d’art. C’est à ce moment qu’apparait la critique d’art, le marché d’art et les musées. Avant c’était l’esthétique philosophie qui était une philosophie des créations artistiques. La critique publique n’est pas artiste ni philosophe. Elle va émettre un jugement définitif qui peut ruiner le travail de l’artiste. L’artiste ne peut pas juger non plus, car il va analyser en se basant sur des règles et des références qui étouffe l’œuvre.
LE CHAMAN
Description européenne du chaman : Un chaman portant un masque pour l’éloigner du monde visible, qui danse avec son tambour (le tambour est omniprésent dans les représentations), mais pas au centre de son village.
Buts du chaman :
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Guérir des maladies
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Prévenir l’avenir
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Rencontrer des esprits animaux
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Modifier le temps
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Contrôler des animaux réels par des moyens surnaturels.
Le chaman « maitre du désordre »
Le chaman, c’est celui qui contrôle le désordre et le chaos.
C’est un guérisseur, car c’est celui qui rétablie l’équilibre lors d’un déséquilibre.
1. Le chaman comme médiateur
Les chamans et les génies se croisent. Les démons des génies entretiennent un lien entre le monde des dieux et le monde des humains. Le chaman est le médiateur entre les hommes et les esprits. Ce peux être des animaux des cours d’eau des plantes. Selon Einstein, le temps est plus court dans le monde invisible quand dans le monde visible.
Ils ont le pouvoir de franchir des mondes séparés : le monde naturel et surnaturel, le monde des vivants et celui des morts, (Le chaman peut voir des esprits morts mais aussi les bébés qui vont naitre), mais aussi le monde masculin et le monde féminin (Le chaman n’est ni-femme ni-homme, il est berdache pour un meilleur équilibre), le monde des animaux et celui des êtres humains, etc. Tous les mondes sont égaux.
2. Le chaman et la transe
Avec l’utilisation de substance hallucinogène, il entre dans un autre état de conscience pour communiquer avec les esprits. Les trois étapes de la transe. Stade 1 : le chaman voit des motifs géométriques incohérents. 2. Objet qui nous entoure trucs indifférents. Transition en spiral. 3. Formes d’esprits souvent anthropomorphiques.
Line Sturny : Quand on voyage, il y a bons esprits et mauvais. On s’habille d’une tenue chargée d’énergie et de spirituelle. Les sons vont nous aider à ouvrir des portes. Les vibrations du tambour vont aider à entrer en transe en gardant toujours une partie consciente. Il faut toujours garder un pied dans la réalité.
3. Le chaman comme bricoleur
Proche de l’artiste performeur, le chaman s’adapte aux différentes situations et improvise ses gestes en fonction de ce qu’il doit faire. Très éloigner du prêtre qui n’improvise pas et suit des rituels.
Les artistes autochtones en « chasseurs-chaman-guerriers de l’art »
Pendant longtemps, les œuvres des autochtones exposés étaient celles d’il y a longtemps. Il n’y avait pas d’art contemporain des autochtones exposés ce qui a développé une croyance que les autochtones étaient restés au même point qu’au début de l’humanité. Depuis l’Expo 67, il y a une affirmation de l’art autochtone.
Joseph Beuys et son coyote
Il explique la peinture à un lièvre mort. Il communique avec l’esprit de l’Animal mort. Il vit également quelques jours avec un coyote.
L’ARTISTE TRAVAILLEUR
L’ARTISAN
Un artisan est une personne qui effectue un travail manuel en exerçant des techniques traditionnelles.
Deux arts s’opposent :
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Arts libéraux = travail de l’esprit
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Art mécanique = travail manuelle (poterie, sculpture, etc.) C’est un art avilissant et qui rend servile.
Antiquité : Le génie un esclave de son art et l’artisan un esclave des citoyens
Pour Platon : Sculpteur, peintre et ingénieur naval sont classé parmi les artisans incultes et méprisables.
Pour Aristote : Certains arts sont utiles et indispensables. Les autres arts rendent la pensée besogneuse et abjecte. Pour lui, le sordide artisan n’est pas un être libre, donc il n’est pas digne d’être citoyen.
Moyen Âge : Les arts libéraux sont théorisés et divisé en 2 :
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Le trivium : La grammaire, la rhétorique et la dialectique = poésie, théâtre
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Le quadrivium : L’arithmétique, la musique, l’astronomie, la géométrie = musique, arts visuels
Renaissance : Le travail de l’esprit est combiné avec l’importance du travail manuel (la technique)
Les artistes fondent la corporation de St-Luc et la première académie du dessin au 16e siècle. La technique prend de plus en plus d’importance, mais l’artiste n’est pas reconnu. C’est son œuvre l’important.
L’art moderne et l’art contemporain : La fin de l’importance du savoir-faire
L’art relationnel : Le vrai chef-d’œuvre, c’est celui qui reste invisible, car la matière est la chose qui va gâcher l’artiste. Marcel Duchamp marque l’importance de l’instantané (Fountain). L’objet d’art disparait. Duchamp en rit avec LHOOQ.
Aujourd’hui : La revalorisation du savoir-faire
La déqualification des pratiques artistiques en atelier s’est accompagnée d’une dégradation du travail et d’une méfiance envers l’artisanat. L’atelier est devenu synonyme d’ennui et de manque de rigueur intellectuelle.
Après le ‘’ni fait, ni à faire’’, ils jubilent devant le faire. Ils le savent bien, toute pensée se matérialisent dans un objet. Tatiana Trouvé : « Apprendre les techniques… est une forme d’indépendance. C’est une liberté et un contrôle plus grand. Si tu apprends à faire, le choses ne t’échappent pas. »
L’ENTREPRENEUR
À partir des années 70 : Le travail artistique devient valorisé par le capitalisme
L’artiste est vu comme le modèle du travailleur du futur : La flexibilité / Niveau d’insécurité d’emploi / expériences esthétique (sensations) valorisé / maitrise sa propre carrière / inventif et mobile etc. On demande maintenant aux artistes d’avoir des compétences entrepreneuriales. (RAAV)
Damien Hirst et Jeff Koons sont deux modèles de l’artiste entrepreneuriales qui ne cachent pas qu’ils gagnent beaucoup d’argent. Ils respectent aussi les 4 critères du statut artistique professionnel qu’il faut déclarer au gouvernement au Québec :
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Il se déclare artiste professionnel
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Il crée des œuvres pour son propre compte
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Ses œuvres sont exposées, produites, publiées, représentées en public ou mises en marché par un diffuseur
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Il a reçu de ses pairs des témoignages de reconnaissance comme professionnel, par une mention d'honneur, une récompense, un prix, une bourse, une nomination à un jury, la sélection à un salon ou tout autre moyen de même nature.)
Le RAAV considère que l’artiste est un chercheur et un créateur doublé d’un entrepreneur s’ils respectent les 3 compétences :
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La compétence artistique
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La compétence de présentation de son travail (promotion et diffusion)
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La compétence entrepreneurials (gestion, réseautage, administrative)
L’économie comme matériau artistique a toujours été utilisé par les artistes contemporains. Il s’infiltre dans l’économie comme lorsqu’ Yves Klein vend du vide à un prix très élevé d’or. (Yves Klein, Cession de zones de sensibilité picturale immatérielle, 1962)
Objet de grève : créer à des fins de manifeste par détournement des moyens de production lors de grèves ou d’occupation d’usine. Ex : Chomageopoly, inventé par les chômeurs en 1930.
Le capitalisme anime les objets marchands d’une vie extraordinaire. Il augmente la valeur d’objet habituellement qui n’en n’ont pas réellement comme Damien Hirst qui a serti un crâne de millier de diamants puis la vendu pour 100 millions de dollars. (Damien Hirst, For the love of god, 2007) Ou encore, Cooke-Sasseville qui a expliqué la recette du petit gâteau d’or. (Cooke-Sasseville, le petit gâteau d’or, 2010)
LE CONTREFACTEUR
Définitions :
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Contrefacteur : Reproduction frauduleuse d’une œuvre ou de la monnaie.
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Une œuvre : Un objet qui dépasse sa valeur en matériaux. Sa valeur est ajoutée.
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Une copie : Une reproduction d’un œuvre qui existe
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Un faux : Une œuvre qui n’existe pas à la manière d’un grand maitre. Ex : Un faux Vermeer.
Les grands faussaires :
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Anton Raphael Mengs : Ami de Johann, fan de l’art grecque, il lui fait accroire qu’il a retrouvé une fresque grecque qui était en fait peint de sa main. Technique des faussaires : Invente le pedigree de l’œuvre (son passé) ; Invente de fausses photos pour prouver ses dires ; Profite du désir de croire en l’œuvre des spectateurs.
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Han van Meegereen : Connu pour ses faux Vermeer, il a été trahi par Le Christ et la femme adultère qui a atterri aux mains des nazis. Il a évité la prison à vie en avouant.
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Wolfgang Beltracchi et sa femme Hélène (1951-) : Il considère qu’il n’a pas fait de copie mais qu’il s’est inspiré du style d’artiste et qu’il a fait beaucoup de recherches : l’astuce première des faussaires. Ils ont inventé l’histoire d’œuvres perdu légué à la grand-mère d’Hélène, mais en fait peinte par Wolfgang.
Johann J, Winckelmann : Nous examinant et désirons la copie de l’objet qu’on a perdu encore plus que si nous avions la jouissance des originaux. Car la copie nous fait regretter l’original.
Depuis les années 90 : L’artiste réutilise le travail des autres et insèrent son propre travail dans le leur, ils contribuent à abolir la distinction traditionnelle entre création et copie, ready-made et œuvre original. Les notions d’originalité et de création s’estompent.
La contrefaçon artistique : Les artistes du village de Dafen en Chine reproduit 5 millions d’œuvres de tous les styles par an pour des chaines comme Wal-Mart. Ils ne produisent pas avec l’intention de tromperie. Les échelles ne sont pas exactes. Ex : Les tournesols de Van Gogh pour 7$ US
L’artiste Ms. Wong craint l’idée que maintenant tout est remplaçable. Que signifie être un grand peintre quand des centaines de gens peuvent peignent la même toile.
L’appropriation et le droit d’auteur : Richard Price reprend et modifie des photos de Patrick Cariou. À l’expo 2008, les œuvre ont été vendus pour 10 480 000$ US. Cariou a perdu son procès à cause d’un article sur les appropriationnistes.
Le RAAV soutient que l’artiste appropriationiste doit avoir l’accord des créateurs de l’œuvre original avant de l’utiliser ou sinon faire face aux conséquences légales.
L’ARTISTE À LA MARGE
L’EXCENTRIQUE
Définition d’excentrique : ce qui est hors du centre. Une personne excentrique a un comportement hors-normes, anticonformiste. Il se distingue du commun des mortels, mais également des autres artistes de l’époque. Des artistes travaillent sous le régime de la vocation et d’élitiste et en tension avec le régime démocratique, un régime de l’égalité.
Tiraillé entre deux forces contradictoires :
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L’exceptionnalité de ses dons
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L’exclusion à la marginalité de son statut
L’artiste est quelqu’un d’exceptionnelle qui vit dans un milieu qui tend à tout égaliser. L’artiste compte alors sur son côté d’excentricité. Les vêtements excentrique, l’attitude etc.
L’excentrique est proche de d’autres types d’artistes :
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Le chaman : Car le deux se tiennent en marge de l’excentricité. Ce sont des êtres liminaires.
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Le génie : La première manifestation arrive en enfance. Ils se voient par leur exceptionnalité.
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Le clown : Ils ont un côté carnavaleste. Robert Filiou : L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art.
Ces artistes se caractérisent par certains attributs physiques. On peut les identifier rapidement :
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Dali et sa moustache
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Picasso et sa marinière
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Van Gogh et son pansement
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Duchamp et sa pipe
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Beuys et son chapeau
Leur vie devient leur art :
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L’artiste dandysme
Les artistes se détachent des objets d’art pour faire de leur vie une œuvre d’art. George Brummell est le premier dandysme. Le dandy plait de sa personne comme d’autres plaisent par leur œuvre.
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L’artiste bohème
Il rejette les valeurs matérialistes. Il voue sa vie à l’art au détriment de sa réussite sociale et de sa qualité de vie.
Les nouveaux excentriques : Duchamp (sa vie un art) – Dali (sa vie un art) – Beuys (son style) – Warhol (son style) – Hirst (succès financier) – Jeff Koons (succès financier).
LE CLOWN
Définition : personne particulière, il vit dans la marginalité : c’est un bouffon. Constante tension entre l’exclusion à l’exceptionnalité. L’humour ne respect rien. Il détruit tous les principes fixes et s’affranchit de toute loi. La représentation n’est qu’un jeu de l’imagination. L’artiste clown a quelque chose de génial et d’idiot.
L’idiot est une personne dénuée d’intelligence, de bon sens. Mot découle du grec : idiotès qui signifie particulier, unique. Découle aussi d’idiosyncrasie : une disposition personnelle particulière, inné.
Antiquité
Hippocrate pensait que le rire pouvait soigner en permettant d’écouler les excès de bile. Aristote le secondait en soulignant l’importance des spectacles artistique (le théâtre).
Moyen Âge
Un roi pouvait engager des peintres pour des motifs autre que leurs talents professionnels. Ex : Giotto dont le sens de la répartie était au moins aussi prisé que son art. Fait des plaisanteries à tout le monde avec son art comme peindre une mouche sur le nez du portrait que faisait son maitre.
Renaissance
Clown = amuseur public apprécier pour leurs blagues. À travers ces moquerie l’artiste trace une forme de supériorité / à la marge.
Le trickster s’emploie à dérégler les évidences trop commodes de la raison dominante : il cherche à être insaisissable, on ne peut le définir. Il trompe son public, personne ne s’y attend. (Duchamp, Fountain,1917) Le trickster n’est jamais là où on s’y attend. Ex : (Rebecca Belmore, Coyote woman, 1991) (Harry Fonseca, Wish you where here, 1986)
Les maitres du désordre : La salle conjuration profane mêle folie feinte et immaturité. (Arnaud Labelle-Rojoux, Toi-même, 2011)
Clowns qui ne font pas rire :
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Clown tueur : L’enfant intérieur retrouvé ignore le bien et le mal et abandonne toutes valeurs morales = Le farceur lubrique est capable des pires atrocités en riant. Article : Les clowns au pilori
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Clowns dépressifs (Ugo Rondinone, If there were anywhere but desert, 2000)
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Clowns sacrés
Art contemporain : Pour parler de sujet plus sérieux, l’artiste va utiliser l’humour pour alléger son sujet et garder l’attention du spectateur. L’humour fonctionne comme une défense contre la honte, la dépression, le mécontentement, le dégoût, le désespoir. L’humour, qui ne suit pas de logique ou de règles, permet d’abolir les censures.
LE CYNIQUE
Définition du cynique antique : la pratique de la vertu consiste à mépriser les conventions sociales, à braver l’opinion publique dans le but de revenir à l’état de nature fondé sur le refus de l'hypocrisie et/ou sur le désabusement, souvent avec une intention de provocation. Le cynique est une personne hautaine. La méthode des cyniques est la dérision.
Définition du cynique moderne : Celui qui est sans principe ; qui est provocant, insolent, aux limites de l'impudence. Le capitalisme contemporain est souvent présenté comme cynique.
Diogène de Sinope, le philosophe-chien : Il est très insolent, il traite tout le monde comme des déchets. C’est l’élève d’Antisthène fondateur du cynisme. Les cyniques transforment l’ironie socratique en dérision, c’est pourquoi Platon qualifie Diogène de Socrate devenu fou.
Citations et parutions de Diogène :
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Pour vivre heureux, dispose d’une raison droite ou d’une corde pour te pendre.
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Ôte-toi de mon soleil : Diogène à Alexandre le Grand.
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On lui a donner un os comme à un chien et Diogène lui a pisser dessus comme un chien.
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Dans l’œuvre de Raphael, l’école d’Athènes, Diogène est celui au centre, évaché et peu habillé. (Raphael, L’école d’Athènes, 1509-10)
Le dadaïsme est cynique : À bas la spiritualité bourgeoise ! Il attaque tout ce qui se prend au sérieux et dans tous les domaines. Devant l’art dada, on n’a pas d’admiration ou d’appréciation : Ils font de l’œuvre un objet de scandale. Cabaret Voltaire à Zürich :
Lieu du début Dada (rassemblement d’artiste) C’est la PGM qui ouvre la voie au Dada(rejet du patriotique).
Marcel Duchamp fait aussi partie du dadaïsme avec Fountain et LHOOQ.
Geneva Intervention : s’infiltre dans une convention (Commission des droits de l’homme de l’ONU à Genève). Il rallie à sa cause plusieurs représentants avec lesquels il quitte l’assemblée en signe de protestation. Il jubile à l’idée de ne pas être à sa place, de forcer les voies de la nomination, de la légitimité et de la sélection, pour en révéler la tenace absurdité, interroger les normes sociales, politiques, financières et religieuses.
L’ARTISTE POLITIQUE
LE PROPAGANTISTE
Définition : Action psychologique qui met en œuvre tous les moyens d’information pour pour propager une doctrine, créer un mouvement d’opinion et susciter une décision.
L’art comme moyen de communication permet d’échanger des idées et de faire de la propagante. L’artiste propagantiste n’est pas important. C’est son œuvre qui l’est et l’impact qu’elle a. À l’origine, c’est l’art qui a servi à propager l’idée du communisme russe.
Platon oppose l’art et la politique. Il craint le pouvoir de l’artiste qui tout les sens et non la raison comme le fait la philosophie. Comme devant une tragédie, face à l’art, le spectateur n’a aucune liberté et doit encaisser le ressenti.
Ce n’est qu’au 20e siècle que l’art tente d’avoir une fonction critique.
L’art critique tente de conscientiser le spectateur pour qu’il prenne part au changement désiré. Toutefois, ce n’est pas l’incompréhension qui empêchait le spectateur de prendre action, mais plutôt le manque de confiance en leur propre capacité de changement.
Dominique Blains explore les différentes relations dominatrices tels que l’esclavage, le racisme et l’endoctrine de masse afin que le spectateur remette en question sa position unique et privilégié.
Le médecin Max Nordau soutenait que certains artistes souffraient de troubles pathologiques et craignait que ceux-ci ne conrompre la société à travers leur art.
L’ENGAGÉE
Définition
Prendre position, en vertu de ses convictions profondes, sur les problèmes sociaux, politiques ou religieux de son temps.
Dérangé pour conscientiser
Une œuvre est engagée lorsqu’elle permet d’avoir une conscience lucide de la société. L’artiste nous invite à prendre du recul et être plus lucide pour comprendre. L’artiste est plutôt mal vu, car il incite la société à se regarder elle-même et on n’aime pas se regarder.
Avec une œuvre engagée, on ne réfléchit pas, on réagit dès qu’on la voit. L’artiste n’est pas là pour faire du bien, mais plutôt pour déranger. Un artiste engagé qui nous rend mal à l’aise est un artiste réussi.
L’art n’est pas là pour faciliter la compréhension. L’artiste est un personnage public qui prend la parole pour dénoncer une injustice.
Picasso était très engagé
Il se présentait clairement en défaveur de la guerre. Il crée des œuvres pour prendre position sur des sujets comme la guerre espagnol (Guernica), et se déclare pour la paix avec sa colombe.
Teresa Margolles
Traite des sujets troublants (féminicide, fœtus mort…). Elle pratique un art minimal :
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Environnement rempli de bulle. Bulle fait à partir de l’eau utilisée pour laver les morts à la morgue. (En el Aire)
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Cube de ciment. À l’intérieur, le corps d’un fœtus mort.
C’est le contraire de Thomas Hirschhorn qui n’utilise absolument pas la subtilité dans ces œuvres.
LE CITOYEN
Proche de l’Artiste engagé, l’artiste citoyen n’a pas la prétention de vouloir changer le monde. Le citoyen, c’est celui qui vit dans la cité et intervient à l’échelle de la cité. Il intervient sur un aspect micro social ou micro politique comme à l’échelle d’un quartier.
La fluidité des relations sociales est importante s’il veut sensibiliser ses voisins. C’est un art de proximité souvent présenté sous forme de performance.
C’est un art beaucoup plus léger qui n’hésite pas à utiliser l’humour.
BIOGRAPHIE
A- L’ARTISTE INSPIRÉ
a. Le savant
Atlan, Henri (2013), « Le Laboratoire des nouvelles chimères. Entretien », Philosophie Magazine, Hors-Série n°19, p. 43-44.
Panofsky, Erwin (1969), « Artiste, savant, génie » (1962), dans L'œuvre d'art et ses significations, Paris, Gallimard, p. 115-125 (extrait).
Barbeau, Richard (2000), « La plasticité du corps humain informatisé : rencontre entre le biologique et la technique », Archée, avril 2000, p. 68- 73, [consulté le 24 juin 2015]
b. Le génie
Platon (1989 [IVe siècle av. J.-C.]), Phèdre, trad. L. Brisson, Paris, Gallimard (folio-essais), (244a-245a) p. 114-116 (extrait).
Aristote (2004 [IVe siècle av. J.-C.]), Problème XXX, trad. A. L. Carbone et B. Fau, Paris, Allia, p. 7.
Panofsky, Erwin (1989 [1924]), Idea, Paris, Gallimard, p. 148-151 (extrait).
Voltaire (1764-1769), « Génie », Dictionnaire philosophique, [consulté le 24 juin 2015].
Kandinsky, Wassily (1974 [1914]), « Conférence de Cologne », dans Regards sur le passé et autres textes : 1912-1922, Paris, Hermann, p. 202 (extrait).
c. Le chaman
Hell, Bertrand (2012), « De la négociation avec l'invisible », dans Les maîtres du désordre, Paris, Musée du quai Branly : Réunion des musée nationaux-Grand Palais, p. 90-93.
Tisdall, Caroline (1988 [1976]), Joseph Beuys coyote, Paris, F. Hazan, p. 6- 16.
B - L’ARTISTE EN TRAVAILLEUR
a. L’artisan
Zilsel, Edgar (1993), Le génie. Histoire d'une notion de l'Antiquité à la Renaissance, Paris, Éditions de Minuit, p. 40-46. Martineau, Luanne (2012), « Requalification : la réhabilitation des habiletés », esse arts+ opinions, n° 74 « Savoir Faire/Reskilling », p. 4-9.
b. L’entrepreneur
Menger, Pierre-Michel (2006), Portrait de l'artiste en travailleur : métamorphoses du capitalisme, Paris, Seuil, (« Les arts et l’économie capitaliste », p. 11-34).
Wahler, Marc-Olivier (1997), « Rapports d’entreprises », Art press, n° 230, décembre 1997, p. 35-40.
c. Le contrefacteur
Boyle-Singfield, John, (2014), « Vérités et mensonges sur le projet Bootleg», http://www.johnboylesingfield.com/, [consulté le 24 juin 2015]
La Chance, Michael (2014), « Exposition détournée, œuvres piratées, artiste ready-made », Inter, n° 117, p. 18-21.
C – L’ARTISTE À LA MARGE
a. L’excentrique
Heinich, Nathalie (2005), L’élite artiste : excellence et singularité en régime démocratique, Paris, Gallimard, p. 280-294.
b. Le clown
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Kris, Ernst et Otto Kurz (2010 [1934]), La légende de l'artiste : un essai historique, Paris, Éditions Allia, p. 101-104.
Labelle-Rojoux, Arnaud (2012), « Chers confrères… », dans Les maîtres du désordre, Paris, Musée du quai Branly : Réunion des musée nationauxGrand Palais, p. 393-395.
c. Le cynique
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D – L’ARTISTE EN POLITIQUE
a. L’artiste propagandiste
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Eisenstein, Sergei (1974), « Le montage des attractions au cinéma » (1925), dans Au-delà des étoiles, Paris, Union générale d'éditions, p.127-144.
b. L’artiste engagé
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c. L’artiste citoyen
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