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Gaillot - Peut-on enseigner les arts plastiques

RÉSUMÉ PAR JULIE CHEVRIER

Powerpoint disponible:

RÉSUMÉ DE LA PARTIE « Peut-on enseigner les arts plastiques / pédagogie »

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ENSEIGNER, APPRENDRE ET ARTS PLASTIQUES

Aujourd’hui, l’acte de l’élève et l’acte du maitre sont aujourd’hui clairement séparés. Mais elles sont toutefois reliées sans pour autant que l’une implique automatiquement l’autre.

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ENSEIGNER

Selon l’auteur, il y aurait 3 voies au savoir: la simple exposition, l’inculcation des connaissances et la découverte. Enseigner est donc d’user de principes mixtes. On s’éloigne de l’enseignement magistral pour un enseignement qui tend à mettre l’élève en action. Pour ce faire, il faut se baser sur deux sujets : l’objet enseigné (épistémologique) et le sujet apprenant (psychologie).

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APPRENDRE

Apprendre est une action. C’est traiter des observations, produire des informations, pouvoir utiliser et mémoriser. C’est l’élève qui décide s’il veut apprendre. Il faut donc alors s’employer à susciter l’envie d’apprendre de l’élève.

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ARTS PLASTIQUES

Peut-on enseigner les arts plastiques? L’art est expression. Il faut donc une situation en favorisant les approches différentes et présenter les résultats comme uniques puisqu’en art, il n’y a pas juste de bonnes réponses.

Peut-on apprendre les arts plastiques? Oui avec un apprentissage par expérience. Pour favoriser cette approche par l’expérience, il faut se questionner sur la pédagogie et la didactique.

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PÉDAGOGIE

La pédagogie est vue principalement comme l’aspect relationnel. En arts plastiques, une voie plus singulière est revendiquée, mais le clivage important se situe dans le changement de l’enseignement centré sur le maitre vers un enseignement centré sur l’élève.

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PÉDAGOGIE DITE TRADITIONNELLE

Au XIXe siècle, l’éducation a pour but de socialiser. L’objectif étant de servir la société et non l’épanouissement de l’élève. « Socialiser en coulant dans un moule, instruire en inculquant. » (Gaillot p. 24) En arts, il suffisait du dessin pour leur apprendre à voir et de la décoration pour leur apprendre le bon gout.

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LES MÉTHODES ACTIVES

Cette pédagogie tente d’engager l’élève en action afin qu’il cherche et apprenne en agissant. Pour cela, l’élève doit ressentir le besoin d’apprendre sinon il n’en verra pas la nécessité. Donc l’action découle du besoin. Pour qu’un élève ressente le besoin de trouver la solution a un problème, il doit penser que ce problème est le sien alors il adoptera une attitude exploratoire : le tâtonnement expérimental ou même l’échec. L’échec d’une réalisation n’est pas synonyme de l’échec de l’apprentissage. C’est la participation qui est indispensable.

L’autoformation constructivisme parle d’une évolution continue de type spiralaire. Chaque nouvelle information modifie les acquis ce qui s’oppose à l’enseignement des arts plastiques par paliers.

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L’INDIVIDU, LE GROUPE, LA DIFFÉRENCIATION

Freud vient influencer comment l’on voit le moi dans l’art. Il considère que la production la plus anodine est une projection d’une psychologie puisque l’art est expression.

Le groupe d’affinité et d’intérêts permet de créer un meilleur climat et les groupes de besoin mènent à la pédagogie différenciée tout en facilitant l’aide et la progression. Les gens du groupe deviennent des sources enrichissantes les eux pour les autres.

La pédagogie différenciée consiste à créer une école sur mesure. Le but étant d’enseigner avec et par la différence.

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LIBERTÉ, AUTOGESTION, AUTONOMIE

En 1921, Neill ouvrit l’école Summerhill pour que les élèves aient accès à une éducation libre. Le but était le travail dans la joie et la découverte du bonheur. L’enseignent devient une personne-ressource qui traite d’égal à égal l’élève sans lui imposer son savoir.

Il considère l’élève accompli celui qui « a appris comment apprendre, comment s’adapter, comment changer » (C. Rogers, op.cit., 1972, p.102). Le meilleur moyen étant le travail autonome.

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LA CRÉATIVITÉ

La réussite passe maintenant par l’aptitude de créer de nouvelles règles plutôt que dans la capacité de suivre celles actuelles. Les facteurs principaux de l’intelligence sont la fluidité, la flexibilité et l’originalité, car la créativité est une composante essentielle pour former un individu. Pour les arts plastiques, la divergence et l’acceptation des multiples réponses et points de vue constituent la clé de la formation en art et en citoyenneté.

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CRITIQUE

Le rôle de l’enseignement devient donc de plus en plus abstrait. On peut se demander qu’elle devienne le rôle de l’enseignant et nos responsabilités. Est-il détenteur du savoir ou uniquement une personne-ressource. Si en arts plastiques, l’expérience prime sur le savoir, je pense que l’enseignement est aussi le partage de l’expérience.

Il faut aussi se demander si l’enseignement non désiré peut entrainer la réalisation de travail d’expression en arts plastiques. Je trouve qu’on ne peut jamais presser la création et c’est-ce qui me dérange également au cégep et à l’université en art. Toutefois, l’horaire scolaire est une contrainte en soi.

Pour finir, dans une école sur mesure où chaque élève est autonome et se développe à son rythme, comment peut-on définir où l’école s’achève et quand l’élève est rendu accompli.

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