
Marie-Josée Rémigy - De l'éducation à l'éducation à la culture
RÉSUMÉ PAR JADE JETTE-LALONDE
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RÉSUMÉ
«L’éducation n’est pas seulement une entrée dans la culture, elle est aussi une des incarnations majeures du mode de vie de cette culture»
L’école est un des principaux moyens inventés par la société pour introduire les jeunes dans la culture et les former en tant que citoyens, l’enseignement de cette culture se doit donc d’être présent en ce lieu.
L’éducation à la culture, aussi complexe et diversifiée soit-elle, implique clairement, dans ce texte, l’idée de coopération et de partenariat entre l’institution scolaire et les agents du milieu culturel de la communauté. Une œuvre culturelle n’est rien sans la compréhension des filiations qui l'ont inspirée.
Le système scolaire vise ainsi à créer des conditions et des rencontres avec autrui, qui dans l’idéal, déclencheront chez l’élève le désir d’apprendre de façon autonome dans une discipline culturelle. Déclenchement possible, encore une fois, par l’influence positive et les échanges avec un second parti, un «passeur culturel».
L’enseignant, quant à lui, doit jouer ce rôle très important pour encourager ce processus d’autonomie. Tentant d’amener l’élève à évoluer sa «figure d’apprenant» intuitive, qui en est encore au stade des premières théories et techniques intellectuelles acquises par l’héritage culturel, à la « figure de l’expert», qui à maîtriser et peut appliquer, à toutes situations nouvelles ou complexes, les concepts, les méthodes et les pratiques de son domaine. C’est cet expert qui participe à l’enrichissement d’œuvre culturel.
Il ne tente pas de faire de ces jeunes des experts de la discipline lors de leurs années scolaires, mais crée une base nécessaire pour leur permettre, un jour, de le devenir.
Il lui est possible de devenir cet acteur culturel important de deux façons, en tant que médiateur qui laisse voir et exprime sa forte relation aux œuvres culturelles, sans se contenter d’une simple présentation, ou encore en devenant l’intermédiaire entre les jeunes et un acteur actif du milieu culturel, qui joue le rôle de médiateur.
Trois entrées, utilisées par le «passeur culturel», facilitent la prise en charge progressive par le jeune dans sa démarche éducative. La première étant l'appréhension et la contemplation, qui peut permettre un choc esthétique et peut motiver en en apprendre davantage pour mieux comprendre. La seconde l’entrée par l’écoute de commentaires informés, qui peut enrichir le regard de l’élève sur un sujet donné. Et finalement, l’entrée par la production et la mise en pratique de savoir-faire.
L’adulte se doit de rester actif culturellement et de s’assurer de sa formation continue, et cela, pas seulement dans sa discipline pédagogique, mais aussi dans sa relation et son rapport personnel à la culture.
Questions du texte,
Comment l’école et les enseignants peuvent-ils mieux faciliter l'accès des jeunes à la culture, dans la diversité de ses déclinaisons?
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Par la formation continue des enseignants dans différents domaines culturels, mais aussi par la participation d’expert dans la communauté et d’autres institutions culturelles.
À quelles conditions les enseignants peuvent-ils exercer leur rôle de « passeur culturel» ?
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Pouvons-nous faire plusieurs sorties culturelles, en plus d’organiser des rencontres avec des invités? Si oui, ces activités sont-elles réservées aux programmes d’arts ? Je crois qu’il y a toujours possibilité d'accroître l’éducation à la culture dans les écoles, et ce dans tous les domaines du programme scolaire. Le manque de ressource financière, même s’il joue un rôle important dans le manque de sorties culturelles, n'empêche pas l’enseignant d’être un acteur actif du milieu et de partager ses passions pour motiver les jeunes. Il joue un rôle primordial dans la motivation et l’éducation culturelle de ses élèves.